Profitez au maximum des meilleurs plans que vous avez sélectionnés pour raconter une histoire. Une vidéo réussie se solde par le choix du montage, vous disposez pour cela de différents types de montage :
Le montage cut : les plans se succèdent sans effet d'enchaînement.
Le montage alterné : deux actions sont filmées en alternance, en montrant tantôt l'une, tantôt l'autre action. En alternant avec des plans courts, on crée un suspense. Exemple : une voiture roule à vive allure sur une route secondaire, venant de la direction opposée un motard roule sur l'axe médian.
Le montage associatif : juxtaposition de scènes, au demeurant sans rapport, qui déclenchent chez le spectateur des associations d'idées. Cependant rien n'est dit, ni montré directement. Exemple : un homme achète un billet de loterie, à la scène suivante, il est dans une agence de voyage.
Le montage de remplacement : les événements qui ne peuvent ni ne doivent être représentés sont remplacés par des images symboliques. Exemple : au lieu de montrer la douleur de l'accouchement à l'hôpital, on montre l'éclosion d'une fleur, pour représenter la naissance d'un enfant.
Le montage parallèle : montage de plusieurs plans, l'un après l'autre, montrant des actions différentes, afin de mettre en évidence une contradiction, une opposition, une comparaison. Exemple : le premier plan montre des personnes attablées dans un restaurant chic ; dans le plan suivant, des enfants va-nu-pieds errent dans la rue.
Le montage formel : montage de plusieurs plans, en fonction d'un élément qu'ils ont en commun, tel que la couleur, la forme, les mouvements (une robe rouge et une rose rouge, le globe d'un réverbère et une pleine lune, la chute d'une feuille d'arbre et la chute d'une personne).
Le flashback : retour à un événement antérieur. le flashback est un plan dont l'action s'est déroulée avant celle en cours. Exemple : un homme consulte un album photos. Il s'attarde sur un portrait de femme. Le plan suivant montre l'homme (plus jeune) en compagnie de la femme, courant main dans la main sur une plage. Pour traduire un flashback, le noir et blanc ou le sépia sont souvent utilisés.
L'ellipse de temps : dans la narration d'un événement, juxtaposition de deux plans avec un saut dans le temps. Le spectateur s'imagine l'événement qui n'est pas montré. L'avantage de l'ellipse de temps est d'éviter les longueurs. Exemple : Un homme est dans une agence de voyage : il consulte une brochure. Plan suivant : il est sur une plage bordée de palmiers.
L'effet Koulechov : le cinéaste russe Lev Koulechov montra trois fois l'image d'un visage anodin regardant hors champ, en alternance avec trois plans différents : une assiette de soupe, un homme mort, une femme allongée sur un canapé. Le public interpréta le regard du visage anodin comme exprimant la faim, la tristesse, l'envie. Cette expérience montre qu'en juxtaposant deux plans sans rapport, le spectateur est amené inconsciemment à interpréter les images dans leur succession. Tenez, un exemple : plan 1 - un homme est assis devant son ordinateur ; plan 2 - on voit une image du logo de GYPSE VIDÉO.
LES EFFETS
Les bibliothèques d'effets proposent une large palette de modèles. Certains sont simples d'utilisation, d'autres nécessitent lors de la mise en œuvre, une bonne maîtrise du logiciel.
La réalisation de certains films (science-fiction, catastrophe, épouvante, ...) exige d'employer des effets spéciaux (également appelés trucages) afin de recréer des situations impossibles à filmer, de donner l'illusion du réel.
Dans les vidéos d'amateurs, l'effet est utilisé le plus souvent pour accentuer une émotion, dynamiser une action. Pour mieux ajuster l'effet, le montage anticipé dès le tournage permet de choisir des prises de vues adaptées. L'effet peut donc valoriser des images, mais il ne peut masquer la faiblesse d'un scénario. Dans tous les cas, l'écriture de l'histoire que vous racontez, demeure le point essentiel pour la réussite de la vidéo.
Voir : Les effets d'incrustations
HD
HD (haute définition) désigne d'une part la technologie d'affichage (définition d'écran : moniteur informatique, téléviseur, vidéoprojecteur), dont la définition est au minimum 1280*720, et d'autre part la définition de la vidéo numérique.
Les logos commerciaux Full HD (écran 1080 lignes) et HD Ready (écran 720 lignes) sont interdits en France depuis 2008. Le label officiel est HD TV (à ne pas confondre avec l'acronyme TVHD qui fait référence à la télédiffusion en HD).
Concernant la vidéo, l’appellation commerciale "Full HD" n'étant pas interdite, les développeurs de logiciels utilisent toujours cette dénomination bien que le label officiel soit 1080i ou 1080p
Le passage de la vidéo numérique standard (720*576 pour le PAL et 720*480 pour le NTSC) en HD, a nécessité la création de nouveaux codecs afin de pouvoir encoder et compresser en maintenant une bonne qualité de l'image. Le codec le plus utilisé est H264 (Mpeg4 AVC part 10)
Les caméscopes HD sont à un prix abordable. Or, pour traiter ces formats, il faut en parallèle un équipement informatique (coûteux) de très hautes performances. Pour garantir des taux de traitements soutenus, limiter les temps de calcul, les constructeurs préconisent une configuration minimale.
ÉQUIPEMENT :
Configuration minimale requise pour l'édition HDV
Quel format ?
La qualité d'image de l'AVCHD est excellente, en revanche, ce format à cause du fort taux de compression (4 à 5 fois plus que le HDV) supporte mal une décompression : perte de qualité. Le montage est plus aisé en HDV, notamment avec ajout d'effets.
Comment choisir son caméscope : lire la suite
LE MONTAGE :
● Si la qualité image en haute définition est réelle, la réalité est moins réjouissante pour le montage. Avec le format DV (Digital Vidéo), l'enregistrement se fait image par image avec un taux de compression faible (1:5), d'où un travail facilité pour un montage à l'image près. Le montage est plus complexe en HDV et AVCHD.
● Le format HDV (High Definition Vidéo), utilise l'algorithme d'encodage : le Mpeg2 IBP, lequel gère les images par paquets : GOP (Group of Pictures). Les GOP comptent 6 ou 12 images qui sont définies les unes par rapport aux autres.
● L'AVCHD exploite l'algorithme MPEG-4 H264 (ou MPEG-4 AVC). En raison d’une compression très élevée, ce format exige pour le décryptage une puissance de calcul importante. Sans un logiciel de montage avec accélération matérielle, le montage est laborieux.
● Le format AVCHD peut être encapsulé dans le conteneur M2TS (Mpeg-2 TS),, ou dans des fichiers MOV. Pour maintenir la qualité, le débit de l'AVCHD se situe de 25 à 50 Mb/s, de nombreux appareils et logiciels gèrent ce format avec un débit insuffisant.
● Le MPEG2 HD 4:2:2 à 50 Mbits/s est un format dont le coût de la licence ne le rend pas accessible dans le matériel grand public.
