La vitesse d'enregistrement (plus précisément fréquence ou cadence d'enregistrement) indique le nombre d'images enregistrées par secondes. Deux modes de balayage (enregistrement et diffusion) existent : mode entrelacé et mode progressif. En mode entrelacé, une image = 2 trames. Le balayage entrelacé (i) balaie l’écran une ligne sur deux (trames paires, trames impaires) à une fréquence de 60Hz pour le NTSC (30 images/s) et 50 Hz pour le PAL (25 images/s)
En numérique, le balayage peut-être entrelacé (i) ou progressif (p). Le balayage progressif balaie l'écran image entière.
Les standards NTSC et PAL concernent exclusivement la vidéo analogique et le mode entrelacé. Ces standards correspondent à des zones géographiques : PAL (Europe ...), NTSC (USA, Japon ...). Au passage du numérique les télévisions ont maintenu les zones géographiques pour le choix de la fréquence 50 ou 60 Hz donc de la fréquence d'images lors de la diffusion. Aujourd'hui donc la mention PAL ou NTSC qui figure dans les fiches techniques du matériel (caméscopes, logiciels) ne fait plus référence au standard de codage, mais uniquement à la fréquence d'images :
NTSC : 30i/s ou 60i, 30p (60Hz)
PAL : 25i/s ou 50i, 25p (50Hz)
À noter :
- 50/60i : i = interlaced soit 50/60 trames par secondes = 25/30 images/sec
- 50/60p : p = progressif, soit 50/60 images par secondes
L'effet vitesse lors d'un montage vidéo, permet d’accélérer ou de ralentir le temps de défilement de l'image. Dans le cas d'un fort ralenti à partir d'une source à 25/30 i/s, la fluidité de l'image se détériore, pour palier à cet inconvénient on utilise alors une technique dite ralenti avec interpolation d'images (création d'images intermédiaires pour maintenir la fluidité).