Rôle d'une transition
Une bibliothèque de transitions est composée d'objets dont certains peuvent être utilisés en guise d'effet sur un élément vidéo. Le rôle essentiel de ces objets est d'assurer la transition pour enchaîner 2 plans de manière fluide.
Tout langage a ses règles, ses codes, y compris l'écriture audiovisuelle. Les transitions ont leurs codes.
Le rôle d'une transition vidéo a une signification précise pour traduire le passage d'un plan à un autre.
Pour mieux comprendre l'emploi d'une transition, faisons la comparaison avec la ponctuation dans un texte, on utilise : la virgule pour marquer une pause, le point pour terminer une phrase, etc ; donc chaque signe a un sens précis. La règle est similaire pour l'application d'une transition vidéo. Dans un film, pour exprimer un changement de lieu, nous utiliserons telle transition et toujours la même, pour un saut dans le temps, telle autre. Le choix d'une transition est vaste, l'essentiel est de donner à la transition utilisée une signification précise, compréhensible pour le spectateur. Alors pourquoi une telle variété de transitions, si l'on ne doit en utiliser que quelques unes ? S'il faut respecter la signification d'une transition à l'intérieur d'un film, rien n'interdit, pour un autre film, de choisir une autre sélection. Des transitions spécifiques sont adaptées à des situations particulières et ne conviendront pas dans d'autres cas. À noter qu'une transition ne doit surtout pas attirer l'attention sur elle même au détriment du sujet. L'abus des transitions et le choix inadapté risquent de perturber le spectateur. La principale erreur du débutant est de vouloir utiliser le catalogue des transitions : à utiliser avec parcimonie.
Les fondus
Les fondus de transitions sont à la recherche de transitions complexes sophistiquées, ils en oublient une, simple, efficace : le fondu.
Quand peut-on employer une transition ?
La gamme des transitions dynamiques (3D, spatiales, objets, effets de lumière, particules, flous progressifs, ...) proposées dans les logiciels est peu usitée dans le langage audiovisuel contemporain. Les utiliser dans des conditions exceptionnelles, toutefois elles se prêtent volontiers dans un clip. Dans un film d'action, de fiction, l'emploi de transitions est quasiment nul.
Le débutant est demandeur de plus de transitions, qu'à cela ne tienne, les développeurs de logiciels dont le souci est de vendre mettent à leur disposition du tape-à-l'œil.
D'une façon générale le but d'une transition est d'aider le spectateur dans la lecture d'une histoire. Elle doit donc être employée à bon escient.
Profitez au maximum des meilleurs plans que vous avez sélectionnés pour raconter une histoire. Une vidéo réussie se solde par le choix du montage, vous disposez pour cela de différents types de montage :
Le montage cut : les plans se succèdent sans effet d'enchaînement.
Le montage alterné : deux actions sont filmées en alternance, en montrant tantôt l'une, tantôt l'autre action. En alternant avec des plans courts, on crée un suspense. Exemple : une voiture roule à vive allure sur une route secondaire, venant de la direction opposée un motard roule sur l'axe médian.
Le montage associatif : juxtaposition de scènes, au demeurant sans rapport, qui déclenchent chez le spectateur des associations d'idées. Cependant rien n'est dit, ni montré directement. Exemple : un homme achète un billet de loterie, à la scène suivante, il est dans une agence de voyage.
Le montage de remplacement : les événements qui ne peuvent ni ne doivent être représentés sont remplacés par des images symboliques. Exemple : au lieu de montrer la douleur de l'accouchement à l'hôpital, on montre l'éclosion d'une fleur, pour représenter la naissance d'un enfant.
Le montage parallèle : montage de plusieurs plans, l'un après l'autre, montrant des actions différentes, afin de mettre en évidence une contradiction, une opposition, une comparaison. Exemple : le premier plan montre des personnes attablées dans un restaurant chic ; dans le plan suivant, des enfants va-nu-pieds errent dans la rue.
Le montage formel : montage de plusieurs plans, en fonction d'un élément qu'ils ont en commun, tel que la couleur, la forme, les mouvements (une robe rouge et une rose rouge, le globe d'un réverbère et une pleine lune, la chute d'une feuille d'arbre et la chute d'une personne).
Le flashback : retour à un événement antérieur. le flashback est un plan dont l'action s'est déroulée avant celle en cours. Exemple : un homme consulte un album photos. Il s'attarde sur un portrait de femme. Le plan suivant montre l'homme (plus jeune) en compagnie de la femme, courant main dans la main sur une plage. Pour traduire un flashback, le noir et blanc ou le sépia sont souvent utilisés.
L'ellipse de temps : dans la narration d'un événement, juxtaposition de deux plans avec un saut dans le temps. Le spectateur s'imagine l'événement qui n'est pas montré. L'avantage de l'ellipse de temps est d'éviter les longueurs. Exemple : Un homme est dans une agence de voyage : il consulte une brochure. Plan suivant : il est sur une plage bordée de palmiers.
L'effet Koulechov : le cinéaste russe Lev Koulechov montra trois fois l'image d'un visage anodin regardant hors champ, en alternance avec trois plans différents : une assiette de soupe, un homme mort, une femme allongée sur un canapé. Le public interpréta le regard du visage anodin comme exprimant la faim, la tristesse, l'envie. Cette expérience montre qu'en juxtaposant deux plans sans rapport, le spectateur est amené inconsciemment à interpréter les images dans leur succession. Tenez, un exemple : plan 1 - un homme est assis devant son ordinateur ; plan 2 - on voit une image du logo de GYPSE VIDÉO.
LES EFFETS
Les bibliothèques d'effets proposent une large palette de modèles. Certains sont simples d'utilisation, d'autres nécessitent lors de la mise en œuvre, une bonne maîtrise du logiciel.
La réalisation de certains films (science-fiction, catastrophe, épouvante, ...) exige d'employer des effets spéciaux (également appelés trucages) afin de recréer des situations impossibles à filmer, de donner l'illusion du réel.
Dans les vidéos d'amateurs, l'effet est utilisé le plus souvent pour accentuer une émotion, dynamiser une action. Pour mieux ajuster l'effet, le montage anticipé dès le tournage permet de choisir des prises de vues adaptées. L'effet peut donc valoriser des images, mais il ne peut masquer la faiblesse d'un scénario. Dans tous les cas, l'écriture de l'histoire que vous racontez, demeure le point essentiel pour la réussite de la vidéo.
Voir : Les effets d'incrustations
HD
HD (haute définition) désigne d'une part la technologie d'affichage (définition d'écran : moniteur informatique, téléviseur, vidéoprojecteur), dont la définition est au minimum 1280*720, et d'autre part la définition de la vidéo numérique.
Les logos commerciaux Full HD (écran 1080 lignes) et HD Ready (écran 720 lignes) sont interdits en France depuis 2008. Le label officiel est HD TV (à ne pas confondre avec l'acronyme TVHD qui fait référence à la télédiffusion en HD).
Concernant la vidéo, l’appellation commerciale "Full HD" n'étant pas interdite, les développeurs de logiciels utilisent toujours cette dénomination bien que le label officiel soit 1080i ou 1080p
Le passage de la vidéo numérique standard (720*576 pour le PAL et 720*480 pour le NTSC) en HD, a nécessité la création de nouveaux codecs afin de pouvoir encoder et compresser en maintenant une bonne qualité de l'image. Le codec le plus utilisé est H264 (Mpeg4 AVC part 10)