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Durée : 4,45 mm
La fête nationale, la fête de son village, le jour de l'an, et bien d'autres événements sont l'occasion de tirer des feux d'artifice. L'engouement pour ce spectacle remporte toujours un vif succès et nombreux sont ceux qui filment cet événement.
Donnons-nous les moyens de bien réussir la vidéo
MATÉRIEL
Caméscope
Pour des conditions optimales, le choix de l'appareil est primordial. Choisir un appareil possédant :
Trépied
La règle d'or pour filmer un feu d'artifice est la stabilité de l'appareil, l'utilisation d'un trépied à tête fluide est indispensable.
Accessoires
Il est très important de préparer son matériel avant le tournage et de bénéficier de la lumière ambiante pour faire les réglages nécessaires. Dans l'obscurité, il ne sera pas possible de modifier les paramètres.
Lors des premiers tirs, il est préférable de tourner en plan large et de repérer où dans le ciel éclatent les fusées.
Lors des tirs suivants, anticipez l'action (savoir anticiper favorise la réussite d'un plan). Variez les plans : plans larges, plans rapprochés. Pour faciliter le tournage, vous pouvez effectuer des changements de focale (zoom avant, zoom arrière) pendant l'enregistrement, à condition de les supprimer au montage.
Le cadrage ne sera pas toujours bien ajusté et nécessitera parfois quelques modifications. Les bougés ainsi créés seront supprimés au montage.
Le montage nécessite la suppression d'une bonne partie des rushes : images ratées, bougés, trous noirs, mouvements de caméra, changements de focale. Mieux vaut une vidéo écourtée et agréable à regarder, qu'une vidéo intégrant toutes les erreurs du tournage.
Un feu d'artifice accompagné d'un fond sonore musical créera des difficultés au montage pour la synchro du son
Fondu enchaîné et fondu noir seront utiles pour des raccords fluides.
Ne jamais perdre de vue : anticiper le montage est la première règle à mettre en œuvre lors du tournage.
Deux éléments sont à prendre en considération : l'enregistrement de l'image avec la nécessité de varier les plans, l'enregistrement de l'audio en continu, d'où la nécessité d'un matériel adéquat.
Le matériel minimum à prévoir :
Filmer un spectacle dans un grand espace (stade de France) ou dans une petite salle (salle des fêtes du village) sont deux situations incomparables.
● Dans un grand espace :
Les conditions sont peu favorables pour réussir un bon tournage dans un grand espace : éloignement de la scène, bruit ambiant, gêne provoquée par les autres spectateurs.
Le vidéaste est contraint de filmer depuis la place qui lui est réservée. Dans de nombreuses situations, pour la continuité du son, il doit tourner en continu. Il ne peut interrompre l'enregistrement pour varier ses plans : il en résulte des mouvements de caméra mal maîtrisés, des changements de focale hésitants (zoom). Il devient nécessaire d'intervenir lors du montage pour supprimer les mauvaises images, sans nuire à la continuité du son.
Comment faire ? La méthode est simple, il suffit de remplacer certaines images par des plans de coupe (par exemple un gros plan sur un élément situé sur la scène (artiste, instrument de musique, décor, matériel sono, éclairage, jeu de lumière ....) ou des lieux (spectateurs ...). Les séquences utilisées en plans de coupe ont été filmées en amont, juste avant le début du spectacle : lieux, spectateurs, scène, éclairage, sono ..., en plans larges et plans serrés.
Lors du montage, il faudra choisir : un plan-séquence (comportant diverses erreurs de tournage) de l'ensemble d'un numéro du spectacle, avec le risque de décevoir le spectateur, ou faire un montage épuré présentant quelques extraits du spectacle qui susciteront l'intérêt du spectateur. Si vous voulez séduire, corrigez en postproduction les fautes de tournage.
● Dans une petite salle :
Un accord avec un organisateur du spectacle est souvent possible et favorise les conditions de tournage. L'idéal est d'opérer avec deux (voire 3) caméscopes :
COMMENT FILMER UN MARIAGE
La vidéo de mariage est probablement la plus répandue parmi les événements familiaux. Avec son lot d'erreurs ! Elle demande de solides compétences : anticiper l'action, maîtriser le caméscope, être au bon endroit au bon moment.
Une vidéo en cadeau de mariage peut se révéler un choix fabuleux. Ne gâchez pas ce bonheur en offrant une suite incohérente d'images. La règle d'or, pour un film de mariage, est de penser montage lors du tournage. Il ne faut pas filmer tout ce qui bouge, mais suffisamment pour construire son film. Transcendez la réalisation en mettant en valeur les personnages. Un film de mariage bien structuré, qui suscite l’intérêt, captivera (durée maximale 50 à 60 mn). Un film trop long provoque la lassitude. De vos qualités narratives dépendra le succès.
Une préparation s'impose :
● Repérez les lieux avant le mariage : dans le calme, vous repérez les endroits stratégiques où vous placer, car au moment de la cérémonie, il faudra faire vite pour être prêt à filmer (l'utilisation d'un trépied avec attache rapide est indispensable). Le repérage vous aidera à évaluer les éventuelles difficultés qui pourraient se présenter
● Demandez aux mariés diverses informations : à quel endroit précis seront-ils aux moments importants (remise des anneaux, signatures,...)
● Prévoyez tout le matériel nécessaire (rallonges électriques, trépied, grand-angle, batteries de secours, supports (cartes mémoires, ...) pour un enregistrement de longue durée, nécessaire de nettoyage pour le caméscope en particulier pour l'objectif.
● Prenez un assistant chargé de récupérer votre matériel (matériel électrique, 2ème caméscope) pour vous permettre de rester disponible à la sortie des cérémonies.
Le tournage :
● Filmer les préparatifs : le top est de disposer de 2 caméscopes et de 2 vidéastes, chacun filme l'un des futurs époux, les préparatifs, les moments émotionnels, le stress.
● Les cérémonies civile et religieuse : l'idéal est de disposer de 2 caméscopes, l'un sur trépied et dirigé vers les mariés filme en plan fixe et en continu l'intégralité de l'office (ici, la priorité est la bande son), l'autre en mouvement, filmant en alternance le maître de cérémonie (maire ou officier religieux), les époux, les invités, sous différents plans (là, la priorité est l'image au détriment de la continuité bande son).
● Les invités : ne pas hésiter à mitrailler les invités, en les filmant de près (diversifiez les plans).
● Le repas : un rapide aperçu du repas (plans larges et plans serrés). Il ne sert à rien de filmer tout le repas. Contentez-vous de montrer l'ambiance, ou des moments forts (par exemple au dessert, la pièce montée, des gros plans sur certains détails (les bulles d'une coupe de champagne....)
● La séance photos : filmez le photographe et les mariés adoptant diverses poses
● Le bal : filmez les mariés en tournant autour d'eux, utilisez la contre-plongée pour magnifier l'image. Des images du bal en plans larges mais aussi en plans serrés. Pensez aux jeux de lumières, au matériel audio (les vibrations d'une enceinte pour exprimer l'intensité musicale, ....). Il ne s'agit pas, là aussi, de filmer la soirée, mais de traduire l'ambiance festive par quelques plans.
● Commentaires : enregistrez de courts messages de quelques invités, style interview.
● Pendant toute la durée de l'événement, le vidéaste aura un rôle particulier. Il sera un invité différent des autres. Le reporter se doit d'être au cœur de l'événement, être attentif afin de dégainer au moment opportun. Il n'hésitera pas à prendre son pied (ou trépied).
● L'intro : de l'originalité pour mettre en bouche.
● le film : ne pas oublier que le vidéaste raconte un événement, ce qui signifie une suite logique d'un chapitre à l'autre, une continuité fluide. Les séquences filmées avec le caméscope en position fixe seront utiles pour l'insertion des plans de coupe. Attention aux "longueurs" inutiles qui n'apportent rien à l'histoire. N'hésitez pas à écourter la durée du montage : pour 1h30 de tournage, vous ne conserverez que 50 à 60 min maximum. L'incrustation d'une image dans l'image enrichit la narration. Le mode multi-écrans peut également être employé. L'insertion d'une série de quelques photos (par exemple photos de famille), les effets ralenti et accéléré, des sous-titrages, des musiques d'ambiance pour remplacer la bande sonore originale, sont quelques unes des idées pour mettre en valeur une séquence. Une séquence de 12 à 15 s. comprenant 3 ou 4 plans suffit pour porter une idée, un sentiment. Une séquence dénuée d'expression est inutile.
● le final : c'est l'occasion de laisser libre cours à sa fantaisie. Le final, à l'instar d'un feu d'artifice, parachève les festivités.
Avant le départ I le tournage I le montage I Juridique
AVANT-PROPOS
Filmer un voyage, c'est bien plus qu'une succession d'images, si belles soient-elles, mais dénuées d'expression, c'est donner au spectateur l'envie de découvrir un autre horizon, c'est le sensibiliser sur une spécificité locale, un site, un point d'intérêt, une coutume, faites-le rêver
AVANT LE DÉPART
Quel matériel emporter ?
● Certes le choix du matériel est important, mais considérez avant tout que l'appareil n'est qu'un outil. Les belles vidéos dépendent de l'opérateur, de l'expression qu'elles dégagent.
● Un matériel lourd et encombrant est souvent contraignant lors des déplacements. Il faut être un passionné de la photo/vidéo comme moi pour s'imposer une charge minimale de 5kg à chaque déplacement.
● Le choix d'un smartphone (ou caméra entrée de gamme ) peut paraître pour solution judicieuse. Néanmoins, il présente divers inconvénients : plage des focales étroite, performances insuffisantes en particulier en basses lumières, manque de stabilité. De nombreux modèles de smartphones inondent le marché, si la fonction photo permet d'obtenir de belles images, cependant, peu obtiennent une bonne note en vidéo. Voir : la vidéo avec un smartphone
● La caméra embarquée (action-cam), à cause de ses caractéristiques (faible sensibilité, focale 18/35mm, ...), ne correspnd pas à une caméra plyvalente. Toutefois, dans des usages particuliers (ski, parapente, cyclisme et toute autre activité où vous ne pouvez tenir la caméra dans vos mains, elle sera un complément utile à votre matériel habituel.
● Si vous envisagez de faire de la photo et de la vidéo, le choix d'un APN (reflex, bridge ou hybride) présente la meilleure solution (appareil doté d'un grand capteur pour assurer une bonne qualité d'image).
● Tenez compte de la destination (matériel adapté aux conditions climatiques : fortes chaleurs, grand froid, pluie (des housses de protection sont disponibles sur le marché), humidité (un appareil non tropicalisé et exposé pendant une long séjour dans une région avec un taux d'humidité élevé (80%), risque de subir des avaries), poussière (rouler sur une piste dans la savane africaine produit une poussière qui s'infiltre dans votre appareil s'il n'est pas protégé dans une sacoche hermétique)
● La vidéo d'un voyage implique d'adopter différents types de plans (gros plan, plan serré, plan moyen, plan large ...) pour cela vous devez disposer d'une plage de focales permettant de faire face aux situations. La solution de plusieurs objectifs augmente la charge du matériel. Un objectif 18/135 mm constitue un bon compromis.
● Votre choix engage la réussite de vos vidéos : réduire les contraintes de transport du matériel sans sacrifier le plaisir de réaliser des vidéos dans de bonnes conditions.
● Quel que soit le type de matériel (caméscope, APN, smartphone) prenez le temps nécessaire avant le départ pour vous familiariser à son utilisation afin, sur le lieu de tournage,de ne pas être perturbé par des problèmes de fonctionnement.
Aussi bonne soit l'idée d'un film, elle a besoin d'être mise en valeur, et son développement nécessite des qualités narratives. Vos images doivent éveiller la curiosité du spectateur, susciter son intérêt.
● Pour ménager l'effet de surprise, plantez les lieux en tournant une séquence d'introduction qui mettra déjà dans l'ambiance.
● La règle d'or, pour un film de voyage, est de penser montage lors du tournage. Il ne faut pas filmer tout ce qui bouge, mais suffisamment pour construire son film. Vous devez au préalable déterminer pour quel public est destiné votre film et quel message vous voulez faire passer (un film de voyage vacances familiales et un film style reportage ne visent pas le même public). Tournez utile, c'est à dire, faites une sélection lors de la prise de vues. Décidez avant l'enregistrement quel sera le plan ou la séquence clé qui représentera le mieux l'idée du film. Essayez de filmer court et intéressant.
● La structure d'un film de voyage est simple : une intro, le voyage, le final. Pour la cohérence et la continuité du film, pour l'unité du sujet, prévoir un fil conducteur : par exemple un personnage qui sera le lien de chaque étape (chapitre), ou encore le tracé d'un itinéraire. Sans un minimum d'unité, un film devient très vite ennuyeux à regarder.
● D'une façon générale, il est souhaitable d'écrire le scénario avant le tournage (créer une vidéo : le projet), ce n'est point le cas pour un voyage. À chaque étape, à chaque lieu visité, vous devrez improviser pour réunir les conditions favorables de tournage.
● Choisir le meilleur emplacement pour la prise de vues implique au préalable un repérage des lieux. Lors d'un voyage cette possibilité ne vous est pas toujours offerte. Votre expérience, votre sens de l'observation vous aideront à vous adapter aux circonstances, à prendre rapidement la bonne décision.
● Sur un site, la visite en groupe minimise les conditions favorables pour le tournage. Il est souvent nécessaire, au détriment des commentaires du guide, de se séparer du groupe.
● La rue regorge de points intéressants révélant la vie locale. Les sujets et curiosités ne manquent pas (places, marchés, fontaines, lampadaires, enseignes, architecture...). La nuit est un spectacle coloré et lumineux favorable à une prise de vues jouant avec les lumières et impulsant un rythme.
● Les gens, leurs activités, leurs coutumes sont des sujets intéressants à traiter. C'est l'occasion de croquer des portraits sous différents angles : ne pas oublier de demander gentiment l'autorisation (quand on est confronté à la barrière des langues, un simple geste en montrant son appareil suffit pour se faire comprendre) : respect du droit à l'image, des coutumes et croyances locales (j'ai croisé dans un voyage des autochtones qui croient qu'en les photographiant on vole leur âme).
● Une séquence de 12 à 15 s, de 3 ou 4 plans suffit pour porter une idée, un sentiment. Une séquence dénuée d'expression est inutile. La notion d'émotion est indispensable pour créer le mouvement du film et captiver son public
● Certaines scènes où le son est primordial (interview, extrait d'un commentaire, musique) nécessitent de les enregistrer en continu : priorité au son. Ensuite filmez des scènes (priorité à l'image) qui serviront de plans de coupe, au montage, pour la séquence en continu.
Quelques techniques :
Attention au phénomène de condensation lors d'un passage brusque d'un endroit frais à un endroit chaud (ou vice-versa). Voir : Trucs et astuces
Le montage peut se présenter sous différentes formes :
→ vidéo personnelle :
Titres, effets, transitions : attention, ne tombez pas dans le piège du tape-à-l’œil en recherchant la sophistication. Leur utilisation doit apporter une information supplémentaire à la compréhension de l'histoire.
LE SON
Une autre règle d'or pour un film de voyage : l'ajout de commentaires lors du montage (information historique, géographique, technique, culturelle … sur un site, un monument, un personnage …) aide à une meilleure compréhension la lecture des images.
Quelques exemples de vidéos dans GALERIE VIDEO
Droit de la propriété intellectuelle